Etymologie

« D’après la version donnée par plusieurs ecclésiastiques, l’étymologie du mot Rainville serait celle-ci : Ranarum villae, ce qui se traduit en français: Ville des raînes. Autrefois, dit-on, la partie du territoire de notre commune située vers Saint-Paul, était couverte de marécages, lesquels étaient remplis d’une multitude de petites grenouilles vertes nommées raînes ou rainettes qui marquaient leur présence par leurs coassements sans cesse répétés. C’est de la que l’on a fait Rainaville ou plutôt Rainville. »

Extraits de la Monographie du village de Rainville – 28 février 1889 – Mr Druaux  

Histoire

« Le village de Rainville tel qu’il est aujourd’hui n’a guère que cent ans. Auparavant, il se composait de quatre hameaux peu éloignés l’un de l’autre et que l’on désignait sous le nom des quatre Rainville. les trois premiers étaient situés aux extrémités du village actuel; le quatrième se trouvait sur la côte du vieux cimetière. c’est dans ce dernier qu’étaient bâtis l’église, le presbytère et l’école. »

Extraits de la Monographie du village de Rainville – 28 février 1889 – Mr Druaux  

Le blason

Les armoiries de Rainville ont été composées et dessinées, bénévolement, par Robert, André LOUIS, Président du comité lorrain d’héraldique en août 2021.

Blasonnement
• D’or à une grenouille de profil de sinople allumée du champ ; au chef de gueules chargé d’un alérion d’argent accosté à dextre d’un crosseron contourné d’or équipé de son sudarium d’argent et à senestre d’une cloche d’or.
• Soutien de l’écu : deux brins de blé tigés, feuillés et fruités d’or, passés en sautoir et surmontés chacun d’un rameau de hêtre tigé de tanné, feuillé de sinople et fruité d’or.
• Devise :  RAINVILLE en lettres d’or sur un listel de sinople au revers de gueules.

Motivation
La grenouille de sinople (verte) est une rainette, elle constitue une arme parlante homonyme pour le toponyme Rainville Rainovilla en 950 , en latin Ranarum Villae selon la monographie de Mr DRUAUX en 1889.
Selon Dauzat, Rainovilla serait lié au germain Radi ou Rada.

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Démographie

AnnéePopulation
2020290
2017278
2012287
2007271
1999274
1990308
1982368
1975388
1968350
1962323
1954270
1941232
1936244
1931243
1921258
1911336
1900387
1891456
1896414
1886477
1881513
1861605
1847702
1830669
1800574
1788720

Eglise Saint-Marcel

« Délibération du 21 Janvier 1789. La municipalité réunie est appelée à délibérer sur les moyens qu’il convient de prendre au sujet du transport de l’église paroissiale.

Considérant que la dite église est située au sommet d’une montagne isolée dans la campagne, éloignée d’environ un quart de lieue du village, …, considérant ainsi que la maison d’école va s’écrouler et demande d’urgentes réparations; qu’un mur du presbytère menace ruine et qu’il est nécessaire de le reconstruire au plus tôt.

La dite communauté demande l’autorisation de reconstruire dans le milieu du dit Rainville, l’église, de même que le presbytère et l’école, et prie Mr l’Intendant d’accueillir favorablement sa requête. »

« Dans une des délibérations suivantes (25 décembre 1790) , nous voyons que l’adjudication des travaux de reconstruction de l’église de Rainville a eu lieu au bureau de l’ancien district de Neufchateau ( Le 21 décembre 1789, d’après les plans et devis dressés par l’architecte Caron de Neufchateau). L’adjudicataire  a été Monsieur Joseph Pierson, entrepreneur de batiments à Vicherey , pour la somme de 13 250 livres de lorraine.

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Chapelle Saint-Jean

«Sur le versant oriental de la côte de Saint-Jean est batie une petite chapelle dédiée à Saint Jean-Baptiste, que certaines géographies attribuent à tort à Dommartin-sur-Vraine.

Jadis un vénérable anachorète s’y était retiré, dans un ermitage, aux environs de la chapelle. Tous les ans la fête de Saint Jean-Baptiste amenait dans ces lieux, une foule de villageois qui venaient prier avec l’ermite. Malgré la suppression de l’ermitage, ce pélérinage annuel existe encore aujourd’hui, seulement il a changé de but. Les pélerins ne se préoccupent plus de pratiques religieuses. Ils gravissent la côte de Saint Jean pour considérer l’aspect de la campagne et des vignes, et de juger par leurs apparences, s’ils peuvent ou non, compter sur une bonne récolte, et quand ils ont terminé cet examen, ils organisent une de ces fêtes champêtres, que l’on nomme rapports, et qui étaient communes dans les vosges, fêtes qui se passent en danses, en jeux, en libations, en divertissements de toute sorte, fêtes qui commencent le matin et ne finissent que le soir.   »

Extraits de la Monographie du village de Rainville – 28 février 1889 – Mr Druaux  

Le calvaire

« Le calvaire, actuellement près de l’église du village, est un des plus anciens et des plus jolis des Vosges, pourtant si riches en œuvres de ce genre. Il date du XVIème siècle (1534) et était élevé primitivement sur le territoire de Removille, à mi-chemin entre ce village et la chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Repos.

La hauteur totale de la croix est de 3,90 m. Elle comprend trois parties: la base, le fût et le croisillon.

LA BASE: C’est un massif de grosses pierres de taille. Sur le socle repose une table d’autel qui permettait de célébrer la messe lors des rogations ou de déposer reliquaires et statues lors des simples processions,

LE FÛT: Il est taillé dans une seule pierre, mais, fait assez rare, est demi cylindrique à l’avant, tandis que l’arrière comporte trois pans.

Au bas du fût se trouve un Christ assis au calvaire, souvenir des mystères joués au Moyen Age. Malgré les mutilations, on voit encore les cordes, le marteau et les clous déjà prêts, posés à terre devant les pieds du Christ.

A la hauteur de la tête sont accrochés au fût les instruments de torture qui venaient de servir aux bourreaux pour le chemin de croix: une poignée de verges et le fouet de trois cordelettes armées de nœuds et de six étoiles de fer. Plus haut, trois jolies statuettes, en haut relief, taillées dans la masse. Chacune d’elles repose sur un socle formé d’un buste d’ange.

A gauche, sainte Catherine. Une couronne sur la tête, elle tient de la main droite un livre et la palme du martyre; de la gauche, une longue épée dont elle écrase la tête couronnée de l’empereur romain qui l’avait condamnée. La roue de son supplice figure sur le côté, ce qui explique qu’elle est aussi bien la patronne des charrons que des jeunes filles.

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213 rue du han 88170 RAINVILLE
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